Attaque de Goma : La RDC et les USA formels, l’UA évasive…

Attaque de Goma : La RDC et les USA formels, l’UA évasive…

Le Gouvernement congolais et les États-Unis d’Amérique ont tenu aussitôt le Rwanda et le M23 pour responsables de cette attaque du vendredi dernier, qui a fait 14 morts et 35 blessés, à la périphérie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, RDC. Pour sa part, l’Union africaine, UA, a condamné en début de semaine, « dans les termes les plus forts », ces bombardements, des « termes » jugés insuffisants par une bonne frange de l’opinion congolaise.

 

L’attaque a en effet été attribuée, par la RDC et les États-Unis, au  Mouvement du 23 mars, M23, et au Rwanda.

« Les Etats-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui (vendredi) contre les forces armées rwandaises et les positions du M23 dans le camp de déplacés de Mugunga« , a déclaré un porte-parole du département d’Etat américain dans un communiqué publié le même vendredi vendredi. C’est pratiquement avec la même virulence de mots que les autorités congolaises ont également désigné les forces rwandaises d’être à l’origine de cette attaque.

 

Se prononçant quelques jours après cette attaque, l’organisation panafricaine a, dans un communiqué publié depuis Addis-Abeba, où elle a son quartier général, déclaré que « Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne dans les termes les plus fermes les bombardements meurtriers des camps de déplacés du Lac-Vert et de Mugunga ».

Dans le même texte qui ne précise pas la responsabilité des deux attentats, Mahamat a également déploré « l’escalade continue de la violence sous toutes ses formes dans l’Est de la RDC (…) Ces violences sont contraires à l’esprit et aux conclusions de la réunion ministérielle de Luanda du 21 mars 2024, qui a notamment appelé à un cessez-le-feu complet et immédiat », a-t-il souligné. Le président de la Commission a réitéré la position de l’UA « en faveur d’une solution politique globale aux défis de la paix et de la sécurité dans la région ». Une communication qui ne condamne ni ne désigne les responsables de cette attaque. Ce qui fait liguer une bonne partie de l’opinion congolaise dénonçant ce qui est qualifiée d’attitude passive, complaisante et partisane de dirigeants de l’organisation panafricaine.

 

A noter que les Nations Unies ont qualifié ces attaques de « violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire pouvant constituer un crime de guerre ». Ce qui renforce la position du Gouvernement Congolais qui a fait savoir que ces crimes ne resteront pas impunis.

 

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