Au menu sexuel de ces fêtes : Osez griffer, mordre, crier, pincer,… comme eux (-18)
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La partie de jambes en l’air est un des moments forts et précieux dans la vie intime du couple. Cet instant où au-delà de se donner du plaisir, on apprend notamment à découvrir l’autre dans sa version « animale ». Ne faut-il pas réveiller en soi « l’animal sexuel » qui sommeille pour offrir à son partenaire de moments exceptionnels pendant ces fêtes de cette fin d’année ? Ne le mérites-t-il pas ?
Pendant les instants d’intimité, chaque partenaire s’offre à l’autre en laissant parler son corps et ses désirs via les baisers, les caresses, les coups de reins, etc., parfois avec ardeurs particulières qui varient d’un partenaire à un autre. Il y a ceux qui dans cette folie se mettent à crier, chanter, mordre, pincer, parler en langues,… Si pour certains cela ressemble à de la brutalité, pour d’autres par contre, c’est le piment nécessaire à faire vibrer, tressaillir le corps…
L’ardeur dans la sexualité, un autre monde pour certains
« J’aime être traitée avec douceur, je ne crois pas qu’en usant de la brutalité, ce sera le cas », explique Deborah, mariée depuis plusieurs années. « On n’a pas besoin de mordre, de griffer son conjoint ou sa conjointe pour lui donner de plaisir. Tout doit être fait dans la douceur pour se sentir désiré et aimé, la brutalité n’a pas sa place pendant le sexe », poursuit–elle.
Une opinion que partage Niclette, mariée et mère de deux jumeaux : « c’est insensé et sauvage ce genre de pratique. Étant femme, cela est loin de me faire du bien et quand je suis face à un partenaire brutal : c’est comme de la mécanique, des personnes dépourvues de tendresse qui ne sont du tout pas intéressantes ».
« De telles réactions pendant l’acte d’amour suffisent pour me faire fouir pour du bon », affirme Christian, chauffeur de taxi, avant d’ajouter : « Les femmes qui crient, pincent, giflent ou autres choses du genre lors de rapports sexuels me laissent l’impression d’être moins sérieuses ou carrément accro au sexe. Je m’en débarrasse ».
Et si l’amour avait besoin de pulsions fortes pour se démarquer ?
L’expression corporelle pendant le sexe peut laisser ressortir le côté animal de quelqu’un : une personne peut alors être brutale et agressive vis à vis de son partenaire mais de manière saine et douce. C’est ce que pense Bertrand, marié depuis 2010 : « c’est bien d’apprendre à maîtriser ses envies mais il est agréable de donner à la sexualité un espace dans lequel on peut renouer avec cette nature animale qui est en nous. Les rapports sexuels sans cris et autres manifestations électriques de la femme est synonyme d’échec pour l’homme ».
Le monsieur explique ne pas vouloir se contenter de rapports sexuels façonnés par des constructions sociales avec le risque d’éteindre progressivement l’ardeur, l’énergie qui doit circuler dans la sexualité. « Je n’hésite pas à suivre mes pulsions », assure-t-il.
Myriam, mariée et mère de trois enfants révèle : « Mon mari m’as toujours avoué que c’est mon côté « animal » pendant nos rapports intimes qui l’a toujours rendu l’homme le plus épanoui sexuellement. Mes cris, mes pleurs, mes coups de griffes pendant nos rapports font qu’il réalise en retour des exploits qui me transporte à mon tour au 7ème ciel ».
« Parfois les rapports sexuels aux allures classiques c’est de la monotonie », affirme Clarisse, étudiante et célibataire. « Avec mon copain, on se donne volontiers à de parties de jambes en l’air avec une ardeur inhabituelle. Ce qui nous rapproche encore davantage de se sentir chacun spécial pour l’autre », ajoute-t-elle.
Un peu de brutalité saine est convenable, mais pas l’exagération
Pour une gynécologue consultée à cet effet, les gestes brutaux sont incontrôlables chez certains. « Nous nous abandonnons à nos pulsions qui, par nature sont violentes et c’est un peu comme quand on a très faim, on se jette sur la bouffe et on la dévore », souligne–t–elle.
Selon elle, l’important est de contrôler le degré de liberté que l’on s’octroie. S’exprimer tout en demeurant réceptif au ressenti de l’autre. Mais attention : il est toujours délicat de tracer une ligne rouge à ne pas franchir. Il faut être attentif à son partenaire sans jamais lui faire ressentir le dégoût.
LesNews/AmourAfrique