Bien connaître son âge de la sexualité et en profiter : 20, 30, 40, 50, 60 ans et plus…

Notre sexualité n’est pas linéaire, et le bonheur sexuel se conquiert différemment à chaque âge. Comment travailler sa complicité sexuelle pour améliorer son plaisir ? La vingtaine, l’âge de la découverte ; La trentaine, celui des premières audaces ; Quarante ans, le retour à soi ; La cinquantaine, l’âge du bouleversement ; Après 60 ans, on ne lâche rien !

On parle souvent d’un âge de l’épanouissement sexuel, comme si, une fois passé un certain cap, toutes les femmes osaient plus de choses au lit, et tous les hommes avaient enfin compris les clés du plaisir féminin. Évidemment, sur un sujet aussi délicat et sensible, les choses ne sont pas aussi simples, et la vie sexuelle de chaque couple se construit en fonction de son vécu. Notre sexualité s’élabore selon notre expérience : nos découvertes au lit mais aussi en dehors contribuent à lever les tabous sexuels et libérer le désir… ou pas !

La vingtaine, l’âge de la découverte

Après les premières expériences sexuelles, les jeunes gens esquissent les contours de leur future vie amoureuse. Ils sont loin d’avoir tout essayé, du moins on leur souhaite, sinon ils vont trouver le temps long ensuite…, et leurs fantasmes sont encore tout beaux tout neufs, ce qui donne beaucoup de vitalité au désir. Ils n’ont en revanche pas encore la maturité pour les exprimer avec confiance, et avancent à pas timides dans leurs découvertes.

La trentaine, celui des premières audaces

Après 30 ans, hommes et femmes entrent dans une phase plus stable. Travail, amis, vie sentimentale : on a appris à se connaître, à savoir ce que l’on veut et avec qui on veut le partager. Chacun connaît mieux son corps, a apprivoisé son désir, découvert ses préférences et construit sa sexualité en fonction.

Quarante ans, le retour à soi

Que nenni, heureusement ! Le passage de la quarantaine constitue une forme de libération. Les préoccupations liées à la paternité et la maternité sont derrière soi, les choix ont été faits, et l’on peut se concentrer sur la sexualité sans arrière-pensée. Ce désir de volupté gratuite est l’un des moteurs des « crises » de la quarantaine, observées aussi bien chez les hommes que les femmes : on se connaît, on s’assume, le regard de l’autre n’a plus le même poids, et on a maintenant envie de profiter de l’expérience accumulée, mais aussi de dépasser les limites qu’on n’avait pas encore osé franchir.

La cinquantaine, l’âge du bouleversement

La décennie n’est pas simple pour les deux sexes. Les femmes entrent dans la ménopause et subissent de plein fouet les changements physiques et hormonaux qui l’accompagnent. Baisse du désir, sécheresse vaginale, bouffées de chaleur… leur libido est malmenée par la baisse d’œstrogènes, leur moral souvent en berne. Les hommes rencontrent des problèmes d’érection, qui affectent leur confiance en eux, et voient aussi baisser les hormones mâles influant sur le désir. Cela ne veut pas dire que le temps de l’épanouissement sexuel du couple est révolu.

Après 60 ans, on ne lâche rien !

Ce n’est pas parce qu’on a moins de cheveux et des os plus fragiles qu’on a moins envie de faire l’amour en vieillissant, rassurez-vous. Une étude a montré que 18%1 des hommes entre 60 et 69 ans estiment que la sexualité n’est pas importante dans leur équilibre personnel. Ce qui nous laisse avec 82% de coquins encore bien décidés à profiter des plaisirs des galipettes, qui gagnent en tendresse et inventivité ce qu’elles perdent en fougue.

Le souci de performance est rangé au placard, chaque orgasme est un cadeau que s’offrent les partenaires, un rappel de l’importance de savourer chaque instant.

Bilan des courses ? La sexualité, c’est comme les enfants, c’est chouette à tous les âges et on n’a jamais fini d’être surpris.

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