Bombardements à Goma ! Le monde s’émeut… L’espoir se meurt…
Le énième bombardement qui a encore touché le week-end dernier la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo, RDC, continue non seulement d’alimenter les débats mais aussi de susciter de vives réactions à travers le monde. Avec un bilan de 14 morts au-moins d’après de sources locales, ce bombardement d’un camp de déplacés, une récidive du M23 soutenu par le Rwanda, révolte encore une fois de plus les consciences.
Au moins quatorze personnes sont mortes le vendredi dernier dans un attentat à la bombe qui a touché un camp de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga, deux quartiers de Goma, région où les combats opposent les Forces armées de la RDC, FARDC, au M23, soutenu par le Rwanda.
Plusieurs organisations, notamment l’ONU, l’Union Européenne, la SADC, ainsi que de puissances mondiales, dont les Etats-Unis, la France, la Chine, ont condamné dans les termes les plus forts ce bombardement.
Sur le plan interne, toute la classe politique ou presque, ainsi que la Société civile, ont vivement condamné ces tueries. Le Président Congolais, Félix Tshisekedi, a même interrompu son séjour de travail en Europe pour rentrer au pays à la suite de cette situation, alors que le Gouvernement a promis une réponse appropriée.
Dans l’opinion cependant, toutes ces déclarations, toutes condamnations et tous ces discours guerriers semblent loin de rassurer les Congolais particulièrement, tant que la situation militaire sur le terrain ne tourne pas en faveur de la RDC. Les autorités Congolaise sont ainsi face à un défi historique de pouvoir redonner espoir aux Congolaais.