Corridor de Lobito : Les États-Unis apportent un milliard de dollars
Les États-Unis d’Amérique ont déjà approuvé, pour décaissement immédiat, un soutien d’un milliard de dollars en faveur de l’extension de la ligne ferroviaire et de la création de centres logistiques le long du corridor de Lobito, dans le cadre du Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures, PIGI.
Selon en effet la coordinatrice spéciale par intérim du PIGI, Helaina R. Matza, qui s’est exprimé à cet effet le mercredi 13 Septembre 2023, le plan s’étend sur une période de cinq ans et vise à garantir que la région du Sud puisse être interconnectée par chemin de fer.
L’annonce de cet apport a été déjà faite par le président américain, Joe Biden, lors du dernier sommet du G7, qu’a accueilli l’Inde à New Delhi, du 9 et 10 septembre 2023.
Ce scénario, selon Helaina R. Matza, est fantastique pour le gouvernement du président Biden, qui souhaite voir une chaîne logistique fonctionnelle en Afrique. Il doit permettre le transport de nourriture et d’autres biens d’un endroit à un autre au moindre coût et en quantité, ce que le train peut garantir.
La nouvelle ligne ferroviaire « Greenfield » Zambie – Lobito via la RDC, constituera le plus grand investissement des États-Unis et de l’Union européenne, UE, sur le continent africain depuis une génération, soutient-on.
Par rapport au milliard de dollars, il s’agit uniquement du décaissement mis à disposition par les États-Unis. Cependant, l’Union européenne a également exprimé son soutien à l’initiative et devrait annoncer prochainement dans quelle mesure elle s’engagera dans le partenariat en faveur des infrastructures.
C’est dans ce cadre qu’une réunion importante est prévue dans les prochains jours, entre les bailleurs de fonds (États-Unis et Union européenne) et les bénéficiaires (Angola, Zambie et RDC), dans le but d’améliorer la manière la plus réalisable de mettre en œuvre le partenariat stratégique.
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Pour rappel, le corridor de Lobito (Angola) atteint la Zambie et la République démocratique du Congo, RDC, et peut se connecter, à partir de ce point, à l’océan Indien et ainsi traverser l’Afrique du Sud et le Mozambique.
