Et voici le Kunyaza ! Le secret de l’orgasme au féminin par le masculin (-18)
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Des experts affirment que 70% des femmes n’atteignent pas l’orgasme avec la seule pénétration vaginale. Pour qu’elles prennent enfin du plaisir dans l’intimité, il existe une pratique sexuelle africaine qui met le plaisir féminin au centre de la relation sexuelle : le Kunyaza. Dans Le secret de l’amour à l’africaine, il est révélé dans cette publication comment se pratique cette méthode ancestrale répandue en Afrique Centrale et de l’Est.
« Kunyaza ». Derrière ce mot méconnu se cache une pratique sexuelle ancestrale tout droit venue d’Afrique centrale. Ce terme fait d’ailleurs référence au verbe kunyaàra, qui signifie « uriner » en langue rwanda-rundi, mais qui peut aussi renvoyer à l’éjaculation féminine.
C’est d’ailleurs de cela dont il est question lorsque l’on parle de kunyaza. Et pour cause : cette pratique sexuelle consiste à stimuler le clitoris afin que la femme atteigne un certain niveau d’excitation et produise d’abondantes sécrétions vaginales. L’objectif ? Favoriser l’orgasme et l’éjaculation féminine.
Origine légendaire
L’origine de cette pratique sexuelle qui met le plaisir féminin au centre de la relation sexuelle tiendrait dans une légende sur l’origine du lac Kivu, l’un des Grands Lacs d’Afrique situé à la frontière de la République démocratique du Congo et du Rwanda.
Une reine une reine qui se lassait de l’absence de son mari aurait demandé à un esclave de la satisfaire. L’homme était tellement intimidé et craignait pour sa vie, qu’il accomplit sa mission en tremblant. Les vibrations provoquées par ces tremblements donnèrent tant de plaisir à la reine, qu’elle éjacula et donna ainsi naissance au lac Kivu.
Cette légende, aujourd’hui devenue une véritable tradition au Rwanda, s’est également développée au Burundi, dans l’ouest de l’Ouganda, dans l’ouest de la Tanzanie et dans l’est de la République démocratique du Congo, RDC. Elle a même fait l’objet d’un documentaire baptisé L’eau sacrée et réalisé en 2016 par Olivier Jourdain.
En Afrique centrale, le kunyaza n’est donc pas seulement une méthode visant à donner un orgasme à la femme, mais une véritable norme en termes de relation sexuelle. A tel point que les hommes dans l’incapacité de donner un tel plaisir à leur compagne sont presque considérés comme impuissants. De leur côté, les femmes qui ne produisent pas de sécrétions vaginales suffisamment abondantes sont considérées comme « sèches », « dures comme les roches » et « pas fertiles », peut-on lire dans un article publié en 2012 la revue scientifique Genre, sexualité et société.
Kunyaza : une pratique basée sur la stimulation clitoridienne
En quoi consiste réellement le kunyaza ? Il s’agit d’une stimulation clitoridienne réalisée par l’homme. Pour ce faire, ce dernier « tapote le clitoris avec son pénis », est-il précisé dans cet article scientifique. Une technique qui permettrait à la femme de « faire beaucoup d’eau », selon l’expression employée par les adeptes de cette pratique interrogées pour les besoins de ces recherches. Lorsque la femme est sur le point d’avoir un orgasme, elle s’allonge sur le dos et le rapport sexuel se poursuit avec une pénétration.
Le Kunyaza est associé à une autre pratique sexuelle : le Gukuna. Il s’agit là encore d’un rituel traditionnel, cette fois-ci pratiqué entre femmes. L’objectif ? Etirer les lèvres de la vulve afin de favoriser l’orgasme lors du rapport sexuel avec un homme. Et pour cause : ce plaisir est considéré comme une condition de la fécondité féminine.
LesNews/FemmeActuelle