Evènement sanglant de Goma : Totale indignation ! Que dit Tshisekedi ?

Evènement sanglant de Goma : Totale indignation ! Que dit Tshisekedi ?

« 48 morts » parmi les manifestants, ainsi que « 75 blessés », un policier « lapidé » par de manifestants, le bilan tragique de l’intervention militaire contre une manifestation anti-ONU d’une secte dans la ville de Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo, RDC, continue de susciter l’émoi dans l’opinion. Ce, alors que s’est ouverte ce vendredi 1er Septembre 2023 sur place à Goma l’audience en flagrance des membres de cette secte arrêtés.

D’après en effet le Gouvernement Congolais, plusieurs armes blanches ont notamment  été saisies, et  parmi les 168 personnes arrêtées, il y a Efraimu Bisimwa, le dirigeant de la secte « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations », à l’origine de la manifestation interdite, dans cette zone sous état de siège.

Tout en exprimant son soutien à « l’enquête en cours auprès de l’auditorat militaire », Le Gouvernement Congolais a souligné sa détermination de voir en conséquence les responsabilités et les coupables être traduits en justice.

De réactions…

De l’intérieur comme à l’extérieur de la RDC, de réactions continuent d’être enregistrées, le tout se résumant en termes de condamnation et d’exigence de la Justice. Les cas de l’organisation internationale de défense des Droits de l’Homme Human Rights Watch et de certaines personnalités politiques dont les opposants Martin Fayulu et Moïse Katumbi.

Pour Human Rights Watch qui s’est exprimé à propos dans un communiqué « Les forces de sécurité congolaises ont abattu des dizaines de manifestants et en ont blessé des dizaines d’autres (…) les hauts responsables militaires qui ont ordonné le recours à une force meurtrière illégale devraient être suspendus, faire l’objet d’une enquête et être tenus responsables dans le cadre de procès équitables et publics ».

De son côté, l’opposant Martin Fayulu dit condamner « le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu (…)  Cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis! ».

Même réaction de la part de Moïse Katumbi, président du parti de l’opposition Ensemble pour la République, qui condamne également « le massacre qui vient d’avoir lieu à Goma. Les victimes étaient non armées. Cette tuerie est un crime contre l’humanité (…) une enquête doit être diligentée. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni ».

Les Nations-Unies ne sont pas restées en reste. Par la voix du porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, Ravina Shamdasani, l’ONU déclare que « les responsables des violations devront répondre de leurs actes (…) Nous sommes extrêmement affectés par le fait qu’au moins 43 personnes ont été tuées, dont un policier, et 56 blessées lors des manifestations de mercredi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Nous avons reçu des informations indiquant que le nombre de morts pourrait être plus élevé ».

A noter que le Président Félix Tshisekedi a, au cours de la Réunion du Gouvernement qu’il a présidée comme à l’accoutumée ce vendredi 1er Septembre 2023,  promis des sanctions « évères » » contre les autorités impliquées dans la répression sanglante mercredi à Goma. Plus de 43 personnes tuées par des militaires.  Une forte délégation gouvernementale pourra même se rendre le  samedi 2 Septembre 2023 dans la capitale du Nord-Kivu pour auditionner les autorités locales et d’autres intervenants pour comprendre ce qui s’est passé.

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