« Hordes de clandestins violents » : Le Gouvernement Congolais reste attentif sur la situation en Tunisie

« Hordes de clandestins violents » : Le Gouvernement Congolais reste attentif sur la situation en Tunisie
Photo d'illustration (Droits tiers)

La polémique ne retombe pas depuis les propos du Président tunisien Kaïs Saied tenus le 21 Février. Ce Chef de l’État qui souhaite mettre un terme à l’afflux de migrants subsahariens, a ouvert la boîte aux pandores, permettant aux tunisiens d’exercer des violences gratuites sur les africains au Sud du Sahara, comme l’attestent certaines vidéos qui circulent, c’est une véritable chasse au noir qui est lancée. Une situation qui justifie la convocation de l’ambassadeur de la Tunisie à Kinshasa par le Chef de la Diplomatie Congolaise, Christophe Lutundula.

Aujourd’hui en Tunisie, pour éviter d’être la cible des ultras tunisiens comme des forces de l’ordre, le mot d’ordre des africains originaires du Sud du Sahara est de rester chez soi en attendant que la tempête se calme.

Des ressortissants congolais, notamment des étudiants, se sont plaints dans les médias des mauvais traitements de la part de la police tunisienne dans le cadre d’une opération en cours depuis le 20 février contre les personnes en situation irrégulière.

C’est face à ces réalités, que le Chef de la Diplomatie Congolaise Christophe Lutundula a convoqué et entendu le vendredi 24 Février l’ambassadeur de Tunisie en République démocratique du Congo, RDC, Adel Bouzekri Rmili.

« J’ai reçu aujourd’hui l’ambassadeur de Tunisie en RDC. Je lui ai exprimé les vives préoccupations du Gouvernement de la RDC pour la sécurité de nos compatriotes en Tunisie et demandé que tout soit fait pour les sécuriser. Il m’a rassuré et promis d’en informer sa hiérarchie. Le gouvernement de la RDC reste attentif », a fait savoir à travers les medias le Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires Etrangères de la RDC, Christophe Lutundula.

Il sied de souligner que depuis la sortie du Président Tunisien Kaïs Saïed, qualifiant les subsahariens de « hordes de clandestins violents », ces derniers sont la cible permanente des ultraracistes. Aujourd’hui, les subsahariens en Tunisie, ne sont plus forcément des étudiants, censés retourner dans leurs pays d’origine après leurs études. On y trouve des hommes d’affaires, des médecins, des ingénieurs, des migrants de passage et même des familles d’anciens diplomates qui ont décidé de s’y installer, note-t-on.

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