Insécurité à Kin : Cribblé de balles, Albert échappe miraculeusement à la mort
Au moment où les Kinois sont dans la fièvre des fêtes de fin d’année, de criminels trouvent là l’occasion de faucher la vie des paisibles citoyens. Le cas d’Albert, tenancier d’un business des services téléphoniques à Ngaliema, non loin de la Cité de l’Union africaine.
L’événement a eu lieu ce mardi 28 Décembre aux environs de 19h00, dans le quartier appelé communément Eboka, dans l’environnage du Camp Tshatshi.
Albert est dans son shop qu’il tient intermittemment avec son épouse sur l’avenue de Écuries, au coin de l’arrêt Baobab, dans la commune de Ngaliema.
En diagonale, de l’autre côté de l’avenue, terrasse et restaurants sont bondés en ces jours mouvementés. Quelques clients viennent aussi de là pour soit faire le change de monnaie, soit faire le dépôt, l’envoi ou le retrait d’argent par mobilemoney. Tout se passe normalement comme d’habitude.
Un coup prémédité ?
Le soir tombé sur cette avenue des Écuries non éclairée comme la plupart dans la ville de Kinshasa, Albert pose les derniers actes avant la fermeture de son shop. Il ne se doute pas que quelques personnes le surveillaient, d’après certaines langues. Il ferme tout et monte avec les nécessaires dans sa voiture pour rentrer chez lui, où l’attendaient son épouse et toute la famille sous sa charge.
Le businessman s’engage sans se douter sur l’avenue des Écuries, quelques taxis motos et véhicules le dépassent par moment. Il va entrer à quelques mètres de parcours sur la rue menant au quartier Eboka, situé derrière l’Inspection générale des Fardc. Il stationne à quelques parcelles de chez lui et descends avec dans ses mains sacs et sachets contenant plusieurs biens et des sommes d’argent.
Trois personnes survivront devant lui comme si elles l’entendaient dans le coin. Une quatrième en tenue militaire est restée un peu en retrait. Les trois gars vont aussitôt se mettre à le menacer, l’intimant de leur remettre tout ce qu’il avait en mains. Albert va leur demander le pourquoi. Ils vont du coup tomber sur lui et lui arracher tout par force. Tout se passe si vite dans cet endroit un peu isolé et sans lumière. La quatrième personne qui était en tenue militaire fera aussi le mouvement en direction de ses complices qui couraient, dépassant Albert. Ce dernier, comme s’il s’est souvenu de quelque chose tente de se retourner pour regarder ses agresseurs. Il eut seulement le temps de crier lorsque de balles lui sont tirées, l’atteignant aux jambes…
Les détonations de l’arme et les cris d’Albert font sortir quelques courageux, mais les bandits avaient déjà disparus …. Son épouse et ses enfants qui accourent sur le lieu aussitôt alerté n’en reviennent pas. Ils sont inconsolables. Qu’est-ce qui se serait passé si le couple était rentré ensemble comme dans ses habitudes se demande-t-on ?
C’est tout saignant qu’Albert sera vite amené à l’hôpital du Camp Tshatshi, où il sera pris en charge avec des premiers soins d’urgence qui le sauveront la vie…
Aux dernières nouvelles, il se révèle que la victime devra subir des interventions chirurgicale, alors que ses agresseurs se la coulent douce avec les butins de leurs forfaits.
Cet énième incident remet sur la sellette l’épineux problème de l’insécurité dans la capitale Kinshasa. Un défi permanent pour les responsables de la sécurité des biens et des personnes. Normalement, l’alerte maximale doit être de mise en cette période des fêtes.
