IXes Jeux de la Francophonie : Les assurances du CNJF à 30 jours de l’événement
Plus de 3.000 jeunes athlètes et artistes venus d’une quarantaine de pays et devant combiner épreuves sportives et culturelles, sont attendus à Kinshasa pour la neuvième édition des Jeux de la Francophonie, du 28 Juillet au 6 Août 2023. Face à de préoccupations qui continuent d’être enregistrées dans l’opinion tant au pays qu’à l’étranger, le Directeur du Comité national des Jeux de la Francophonie, CNJF, Isidore Kwandja Ngembo, a animé ce mercredi 28 Juin 2023 une conférence de presse pour apporter les éclairages nécessaires. Mais pas seulement.
Au cours de cette rencontre organisée en effet au Stadium de Basketball du Stade des Martyrs, une des infrastructures sportives aménagées tout justement pour ces Jeux, Isidore Kwandja a déclaré en substance devant une cinquantaine de journalistes des médias tant nationaux et qu’internationaux, que toutes les infrastructures seront prêtes pour les jeux. « Une chose aujourd’hui est certaine : les Jeux de Kinshasa auront bel et bien lieu », a-t-il ranchérit, avec à ses côtés, la Ministre de la Culture Catherine Kahungu Furaha.
Quid de la sécurité, de l’hébergement, de soins de santé et du transport ?
Répondant à différentes préoccupations de la presse, le Directeur du comité national des Jeux a été encore plus rassurant : « La sécurité ? Nous sommes les premiers préoccupés, nous ne prenons pas cela à la légère, parce que nous voulons que ce soit un succès », a-t-il déclaré, avant d’expliquer : « Plus de 4500 policiers seront mobilisés et formés pour la sécurité hors des sites. Un contrat a été signé avec l’agence de sécurité Delta pour la sécurité à l’intérieur des sites, du village des Jeux et des Hôtels (…) et 4.500 policiers seront chargés de la sécurité à l’extérieur ». La France, a-t-il poursuivi, a formé des officiers « pour contenir les mouvements de masse ». En matière de santé, « des experts français sont en train de former 80 médecins pour ce qu’on appelle le ‘plan blanc’ », plan d’urgence à activer en cas de gros incident. « Nous avons passé un contrat avec un grand hôpital (…), nous avons pris des assurances pour les athlètes (…) Au village des Jeux, on a mis en place une clinique », a-t-il renchérit.
Sur l’aspect du transport, une voie dédiée est prévue pour faciliter la mobilité pendant les Jeux. De même, une centaine de bus sera disponible pour les navettes des athlètes et artistes entre les différent sites.
En ce qui concerne l’hébergement des participants, le Directeur des Jeux a rassuré l’opinion sur les travaux réalisés à l’université de Kinshasa pour élever le niveau des chambres aux standards internationaux. Les hôtels quant à eux sont déjà réquisitionnés pour les officiels, médias entre autres délégués.
Pour sa part, la ministre de la culture Catherine Kahungu a apporté toutes les précisions sur les activités et la préparation des artistes. Elle a rassuré à cet effet que la coordination de la préparation des artistes congolais se fait au sein de son ministère avec le concours des experts qui ont participé aux précédentes éditions des jeux de la Francophonie. Il est question de faire en sorte que RDC ne soit pas seulement un pays organisateur mais aussi un pays qui glane des médailles.
Il faut dire que cette sortie médiatique du CNJF tombe à point nommé en apportant les assurances qu’il fallait, au moment où le Québec venait d’annoncer qu’au vu des conclusions de deux missions dépêchées sur place en Janvier et Mai qu’il n’enverrait pas d’athlètes ni d’artistes à Kinshasa « pour des raisons de sécurité et de santé ». Ce, alors que plusieurs autres Etats et Gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, OIF, ont bel et bien confirmé leurs présences à Kinshasa.
Organisés en principe tous les quatre ans, les IXes Jeux de la Francophonie dû avoir lieu en 2021. Mais ils ont été reportés deux fois : la première à cause de la pandémie de Covid-19 et la seconde en 2022, parce que les infrastructures n’étaient pas prêtes. Mais cette fois-ci semble la bonne au vu du niveau des préparatifs atteints par la RDC.
