Katumbi fait porter à Tshisekedi un chapelet d’accusations

Le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a, au cours d’une sortie médiatique animée par son porte-parole Chérubin Okende, porté plusieurs accusations contre le Président Congolais Félix Tshisekedi.
En effet, par l’intermédiaire de son porte-parole, Ensemble pour la République a déploré le mardi 6 Mars 2023 ce qu’il qualifie des « initiatives imprudentes et inconséquentes » de l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi d’avoir rapproché les autorités rwandaises à des « fins mercantilistes avouées ».
La formation politique chère à Moïse Katumbi reproche également à Félix Tshisekedi d’avoir toujours d’après ce parti « signé » des accords « ombrageux » avec le mouvement terroriste du M23, mais également d’avoir engagé le pays dans la Communauté d’Afrique de l’Est, EAC; des faits qui selon le parti de Moïse Katumbi frisent « la haute trahison ».
« Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, le régime du Président Félix Tshisekedi est seul responsable de la résurgence des rebelles du M23 », indique encore Ensemble pour la République.
Poursuivant sur la même lancée, ce parti qui vient de quitter récemment la plateforme pro-Tshisekediste l’Union Sacrée de la nation, a aussi accusé l’actuel régime au pouvoir d’être d’après lui « responsable » entre autres aussi de la persistance de l’exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamités humanitaires qui sévissent à l’Est du pays.
« De même, à cause de l’incapacité du régime à garantir l’intégrité du territoire, la paix et la sécurité des populations sur toute l’étendue du territoire national, il s’observe à ce jour, une insécurité généralisée par des jeunes brigands souvent instrumentalisés par le parti au pouvoir et des conflits interethniques dans plusieurs territoires du pays », ajoute le camp Katumbiste.
En guise de recommandation, l’Ensemble pour la République demande au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’ensemble de la Communauté internationale de condamner l’agression de la RDC par des forces étrangères et de s’entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les Congolais de choisir les dirigeants du pays.
Pour ce parti de l’opposition, le régime actuel ne doit donc pas « utiliser l’insécurité entretenue dans certains territoires du pays » comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et « se maintenir au pouvoir ».