Le « Zaïre » accusé de tuerie notamment de cinq enfants
Des miliciens présumés qui n’avaient pas participé aux récents pourparlers de paix à Nairobi, sont accusés d’avoir tué cinq enfants faisaient parmi les 12 personnes tuées dans un village à Walendu Watsi, une chefferie du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo, RDC. C’est ce qu’ont rapporté le week-end dernier des sources locales citées par l’AFP.
« Des civils ont été brûlés vifs dans leurs maisons, d’autres ont été massacrés à coups de machette », a déclaré Joseph Lotoma, chef du village de Walendu Watsi après les tueries nocturnes.
Les corps de cinq enfants, trois femmes et quatre hommes ont été retrouvés dans la matinée, a-t-il précisé. La plupart des victimes appartenaient à l’ethnie Lendu, a déclaré Jean-Marie Ndjaza, porte-parole du peuple Lendu.
Lotoma a déclaré que « les auteurs de ce crime ne sont pas le Codeco », une milice qui prétend représenter le groupe ethnique Lendu et est accusée d’avoir tué des dizaines de civils dans la province ces dernières années.
Les enquêtes se poursuivent, a-t-il dit, mais les responsables présumés seraient le « Zaïre », une milice rivale qui se définit comme un groupe d’autodéfense de l’ethnie Hema.
A noter que le Codeco était représenté lors de la récente série de pourparlers de paix à Nairobi avec plusieurs dizaines de groupes armés opérant dans l’est de la RDC. Mais le groupe du Zaïre avait décliné l’invitation.
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De craintes dominent maintenant de Lendu, pensant aux représailles de Codeco. D’où cet appel de Ndjaza : « Nous appelons les dirigeants de Codeco à ne pas tomber dans le piège de leurs ennemis, à ne pas répondre à cette provocation ».
