Massacre de Kishishe : L’ONU revoit le bilan à la hausse
Les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ont tué au moins 171 civils lors d’un massacre dans l’Est de la République démocratique du Congo, RDC, en novembre 2022, ont annoncé mardi les Nations Unies, révisant un bilan antérieur de 131.
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Dans un document résumant les exactions commises en RDC l’année dernière, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme, HCDH, a déclaré que le M23 avait exécuté au moins 171 civils à Kishishe et Bambo, dans l’Est de la province du Nord-Kivu.
Le massacre a provoqué l’indignation tant en RDC que dans le monde entier. Une enquête préliminaire de l’ONU a initialement révélé que 131 civils avaient été tués.
Dans ce même rapport, l’ONU a noté qu’elle avait enregistré près de 6 000 violations des droits de l’homme en RDC l’année dernière, soit une réduction de 15 % par rapport à 2021.
Si les violations commises par les forces de défense et de sécurité de l’État Congolais ont également diminué, selon ce rapport, avec 2 400 cas enregistrés l’an dernier contre 3 162 en 2021, il se révèle que les groupes armés ont commis environ 60% des violations enregistrées. Environ 85% du nombre total de violations ont eu lieu dans quatre provinces de l’Est instable de la RDC. L’ONU a désigné les groupes armés M23, Codeco, Nyatura et Allied Democratic Forces, ADF, comme étant responsables de cette tendance.
