Mobilisation générale : La Cenco emboîte le pas à Mukoko, Katumbi et Matata

Mobilisation générale : La Cenco emboîte le pas à Mukoko, Katumbi et Matata

Le 3 Novembre dernier, le Chef de l’État Congolais Félix Tshisekedi a fait l’appel à la mobilisation générale contre l’agression dont la République démocratique du Congo, RDC, est victime de la part de son voisin le Rwanda sous couvert du M23. Depuis, des réactions de forces vives se succèdent et se complètent. Celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, étant la dernière en date, après  Daniel Mukoko Samba, Moïse Katumbi et Matata Ponyo.

Lire également : https://lesnews.cd/2022/11/03/tshisekedi-decrete-la-mobilisation-generale-et-met-en-garde-tous-les-traitres/

« L’heure est grave. Notre pays est en danger ! Ne laissons pas balkaniser la RDC. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, ainsi que dans la diaspora, mettons-nous tous debout pour sauvegarder l’intégrité territoriale de notre Pays… Depuis le 13 juin 2022, certaines localités, dans le Nord-Kivu, notamment Bunagana, Rutshuru et Kiwanja sont de nouveau successivement occupées par les rebelles du M23 avec, selon les sources fiables, l’appui militaire du Rwanda, voire de l’Ouganda… Malheureusement la Communauté internationale et les Organisations régionales qui disposent des leviers pour faire justice au Peuple congolais affichent une attitude hypocrite qui révèle une certaine complicité», disent en substance les évêques dans leur message publié le jeudi 10 Novembre 2022.

Ainsi, l’épiscopat catholique invite « les chrétiens et les personnes de bonne volonté à jeûner, à prier, à poser des gestes de solidarité envers les déplacés. Aussi, nous convions tout le monde à marcher pacifiquement le dimanche 04 décembre 2022 ».

Le Professeur Daniel Mukoko Samba par le biais de son parti politique Union Congolaise, UCO, a quant à lui, salué le discours du Chef de l’Etat Congolais Félix Tshisekedi, et souligné que cet appel mérite d’être précisé en lui donnant un contenu concret autour duquel devrait s’organiser la mobilisation des forces vives de la Nation.

« Dans ces circonstances, il ne s’agit pas de vaincre militairement les M23 comme ce fut le cas en 2013. La RDC doit faire plus pour arrêter définitivement les assauts contre la souveraineté nationale. La crise permanente dans la partie Orientale de notre pays s’explique fondamentalement par la ruée vers les ressources naturelles de la RDC par des voies illégales et l’existence des zones dans lesquelles des groupes armés congolais et étrangers ont établi des régimes extra légions », peut-on lire dans la déclaration rendue publique ce mercredi 9 Novembre 2022.

Bien avant, soit le mardi 8 Novembre,  l’opinion a pris connaissance de la réaction  de Moïse Katumbi avec son parti politique Ensemble pour la République, à l’appel du Président Tshisekedi.

« Face à la gravité de la situation politique à l’Est, Ensemble pour la République entend répondre à l’appel du Chef de l’Etat au nom de l’intérêt supérieur de la Nation… L’intégrité territoriale de la RDC ne peut être violée ou remise en question. L’unité et l’inviolabilité des frontières de notre pays sont des principes intangibles et non négociables ».

De son côté, l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a, dans son message publié le dimanche 6 Novembre, vivement condamné l’inaction de la communauté internationale « dès lors que le rapport du groupe d’experts de Nations unies prouve l’agression explicite du Rwanda  qui se cache derrière le M23 ».

Le leader du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement, LGD, a pour cela invité cette même communauté internationale à assumer la responsabilité qui est la sienne en dénonçant ouvertement l’agression rwandaise, et « en exigeant le retrait sans délai de ses troupes agissant via le M23 ».

SVP ! Aimez et Partagez
Pin Share
RSS
Suivez par Email
Twitter
Visit Us
Follow Me
LinkedIn
Share