Processus électoral : Denis Kadima en panne d’argent, Martin Fayulu intransigeant

Le processus électoral en cours en République démocratique du Congo, RDC, semble accuser de sérieuses difficultés financières qui risquent d’influer négativement sur le respect du délai constitutionnel. A en croire la récente sortie médiatique sur les antennes de notre consœur Télé 50 de Dénis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Ce que l’opposant Martin Fayulu n’attend aucunement concéder.
Au cours d’un entretien sur Télé 50 le dimanche 5 Mars 2023 concernant les élections générales attendues le 20 Décembre 2023, le président de la CENI a exprimé son inquiétude sur le financement qui n’arrive du Gouvernement et que cela fera bientôt six mois.
« Le dernier décaissement que nous avons reçu était pour le mois de septembre 2022. Il y’a beaucoup d’activités qui sont en difficulté. Nous sommes carrément en cessation de paiement. Le fond que nous avons reçu pour le examen, nous l’avons épuisé pour l’enrôlement des électeurs », a affirmé Denis Kadima.
A cette occasion, Denis Kadima a expliqué que les opérations sont par conséquent bloquées faute tout justement des moyens qui n’arrivent pas.
Une alerte donc de la CENI avec risque d’impact sur ce processus électoral qui risque de connaître de perturbations faute de financement.
Cependant, le président de la Centrale électorale ne veut pas faire pression sur le Gouvernement.
« Pourquoi faire la pression ? », s’interroge-t-il, en affirmant avoir écrit pour cela au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Mais la CENI ne pourra pas faire la pression au gouvernement car, « tout le monde sait que c’est une année électorale »,fait-il observer.
« Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel »
Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et la développement, EciDE, l’opposant Martin Fayulu, s’est prononcé une fois de plus sur le processus électoral en cours en RDC.
C’est en effet dans un tweet publié ce lundi 06 mars 2023 sur son compte officiel, que Martin Fayulu s’est de nouveau exprimé.
« Nous rappelons à Monsieur Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel » a-t-il martelé.