Processus électoral : Des acteurs de l’opposition chargent Félix Tshisekedi malgré tout…

Alors que la Commission électorale nationale indépendante, CENI, continue de multiplier des actions tendant à rassurer sur la tenue effective des élections comme prévu en 2023, de leaders de l’opposition demeurent sceptiques, plus, ils continuent d’accuser le Président Tshisekedi de préparer sa réélection par fraude.

La dernière sortie médiatique du Chef de l’Etat Congolais sur France24 et Rfi, en marge de la 77ème Assemblée générale des Nations-Unies, où il a exprimé son optimisme quant à l’organisation des élections générales en Décembre 2023, continue de susciter de réactions dans le pays, où tous ne partagent pas cet optimisme, notamment certains acteurs de l’opposition.

Delly Sesanga (Photo droits tiers)

Delly Sesanga, le président du parti d’opposition Envol et député national, est un de ceux-là qui sont loin d’émettre sur une même longueur d’onde avec Félix Tshisekedi.

« S’il était optimiste, il n’aurait pas démultiplié́ avec son camp politique autant de manœuvres qui organisent la fraude autour de tous les piliers de ce processus, à savoir la Ceni, la Cour constitutionnelle et la loi sur les élections qui ont été totalement conçues dans l’unique objectif de tricher, d’avoir une fraude à grande échelle », a-t-il déclaré.

Il en veut pour preuve, les demandes de l’opposition de voir les résultats publiés bureau par bureau à la criée, l’indépendance de la Cour constitutionnelle et le respect de sa composition qui « n’ont pas été respectées ».

Cependant, cet enfant terrible de l’Assemblée nationale de la RDC estime qu’« il est encore temps effectivement de corriger ces éléments afin d’aller à ces élections dans le délai ».

Patrick Kanga (Photo droits tiers)

Même son de clochepPratiquement du côté du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD, cher à l’ancien président Joseph Kabila, où Patrick Nkanga, le rapporteur du bureau politique, abonde dans le même sens en évoquant des problèmes avec la Céni et la Cour constitutionnelle, « Compte tenu de leur rôle dans le contentieux électoral et dans le contentieux de candidature et de résultats ».

Et d’ajouter que l’heure n’est pas au choix de la date des élections générales, car aujourd’hui, les « griefs » qu’il dénonce « demeurent inchangés ». « Un vice est un vice et les vices pour nous demeurent. Et ces vices entachent déjà le processus électoral ».

Pour conclure, cet ancien conseiller principal de l’ancien premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba pense qu’« Il ne s’agit pas d’une question de date. Il s’agit avant tout d’une question de crédibilité et de transparence du processus », estime-t-il. « Ce qui nous importe, c’est de savoir de quelle manière seront organisées ces élections afin que le choix du peuple puisse être respecté et garanti ».

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