Qui est vraiment ce terroriste derrière l’attentat à la bombe à Kasindi ?

Qui est vraiment ce terroriste derrière l’attentat à la bombe à Kasindi ?

La République démocratique du Congo, RDC, continue de pleurer ses citoyens, morts atrocement suite à l’attentat à la bombe dimanche dernier dans une église à Kasindi, près de la frontière entre la RDC et l’Ouganda, dans la province du Nord-Kivu. Un citoyen kenyan a été aussitôt arrêté en rapport avec cet acte terroriste revendiqué par l’Etat islamique et qui a fait 10 morts et 39 blessés. Le Kenyan arrêté en rapport avec cet attentat a finalement été bien identifié par l’unité de police antiterroriste, ATPU, du Kenya, d’après de sources à Nairobi. Qui est-il alors ?

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Son nom est Abdirizak Muktar Garad, 29 ans, originaire du comté de Wajir, dans le nord du Kenya. C’est ainsi que l’unité de police antiterroriste, ATPU, du Kenya l’a identifié.

D’après des informations, ce terroriste était autrefois un homme recherché par les agents de la Direction des enquêtes criminelles, DCI, kenyane.

En juillet 2022, Muktar était lié à la disparition de 11 millions de shillings (environ 89.000$US-Ndlr) d’un coffre-fort du Salama Center Building dans la région d’Eastleigh, à Nairobi. Un appel avait été lancé au public par ce service de sécurité pour toute information de nature à aider à son arrestation.

Alors qu’il était toujours recherché par les services de sécurité au Kenya, Abdirizak Muktar fait la une des journaux pour les atrocités commises contre des innocents en RDC, avec cet attentat à la bombe à Kasindi.

Arrêté à quelques instants dans les environs de l’attentat par les Forces armées de la RDC, FARDC, ce terroriste devrait être traduit en justice une fois l’enquête close.

Il sied de signaler que les ADF, rebelles musulmans d’origine ougandaise ayant prêté allégeance à l’Etat islamique, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et au sud de l’Ituri, une autre province congolaise. Ce groupe terroriste fait partie des plus de 120 groupes armés qui se battent dans l’est de la RDC, faisant des milliers de morts et plusieurs autres déplacés.

La présidence de la RDC a condamné l’attaque, tout comme la mission de maintien de la paix de l’ONU qui l’a qualifiée d’«attaque lâche et ignoble». Plusieurs messages de condamnation continuent d’être enregistrés.

Cet attentat survient alors que l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta dirige une mission de pourparlers de paix qui vise à mettre fin à la guerre dans la partie orientale de la RDC où le M23 soutenu par le Rwanda, s’évertue de défier la communauté internationale.

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