RDC : Les autorités provinciales à l’école de la bonne gouvernance
Le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde a lancé ce mardi 11 Octobre les activités de cadre d’échange de renforcement des capacités en faveur des présidents des assemblées provinciales, des gouverneurs des provinces pilotes accompagnés de leurs ministres provinciaux du Plan.
En présence de Crispin Mbadu, le vice-ministre du Plan, 77 participants se réunissent à Kinshasa dans ces assises organisées par le ministère du Plan à travers le Secrétariat National pour le Renforcement des Capacités, SENAREC. Ce, avec l’appui du Programme des Nations-Unies pour le développement, PNUD.
Cette activité « suscite beaucoup d’espoir de la part de nos populations… nos discussions permettent d’améliorer la qualité de l’action gouvernementale », déclare le vice-ministre du Plan, qui appelle en outre à une meilleure appropriation du PRONAREC 2, qui devrait être une priorité ».
Pour Crispin Mbadu, le PRONAREC 2 « balise la voie et s’investit dans le cadre du développement ».
L’idée, selon toujours le Vice-ministre du Plan, est d’apporter « assistance technique aux gouvernements visant à améliorer les performances des acteurs politiques ».
« Je salue l’accompagnement du SENAREC dans ce chantier devant aboutir à la gestion automatisée la plus adaptée », et l’invite « à veiller à ce que l’approche participative soit de mise », a conclu Crispin Mbadu dans son message de circonstance.
Un événement d’une importance capitale
Ainsi l’a souligné le Premier ministre Sama Lukonde à l’entrée de son speech de lancement.
« Le programme gouvernemental en cours met un accent particulier sur les réformes institutionnelles », rappelle-t-il, avant d’insister sur « les résultats que ces réformes doivent avoir sur nos populations ».
Pour Sama Lukonde, l’idée est d’avoir « un État fort, prospère » et que « les effets des politiques publiques (doivent se faire sentir) à tous les niveaux de la gouvernance ».
« L’innovation introduite dans le programme d’action du gouvernement consiste à faire la promotion de la gestion axée sur les résultats », a souligné le Premier ministre. Pour y arriver, il faut « placer l’homme au centre de l’action publique ».