Santé : L’Unikin choisi pour assurer le volet sciences sociales d’une étude en faveur de la lutte mondiale contre la malaria

Santé : L’Unikin choisi pour assurer le volet sciences sociales d’une étude en faveur de la lutte mondiale contre la malaria
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Dans le cadre du nouveau consortium SEMA ReACT, SEvere MAlaria treatment with Rectal artesunate and Artemisinin-based Combination Therapy, partenariat Afrique-Europe lance une étude pour évaluer les outils d’intervention d’urgence en cas de paludisme grave dans des zones rurales très isolées. Cette étude produira des données probantes sur l’intervention utilisée pour gagner du temps avant d’atteindre un établissement de santé. Plusieurs structures scientifiques joueront un rôle déterminant dans ce travail, dont l’Université de Kinshasa, UNIKIN, d’après une dépêche de l’APO Group.

Cette étude observationnelle de Phase IV vise en effet à optimiser la prise en charge pré-transfert des patients atteints de paludisme grave, dans des conditions de vie réelle, en mettant en œuvre et en évaluant une nouvelle approche de prise en charge du paludisme grave, lorsqu’un transfert rapide vers un établissement de santé n’est pas possible. L’artésunate rectal sera administré au centre communautaire, et les résultats cliniques ainsi que les signes potentiels de résistance aux médicaments seront évalués. Cette intervention sera suivie de l’administration de combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine, CTA, par voie orale, dès que le patient sera capable d’avaler les médicaments. Cette approche innovante est destinée à répondre aux défis réels auxquels sont confrontées les personnes vivant dans des zones rurales très isolées, et notamment l’impossibilité d’atteindre un établissement de santé à temps pour y recevoir un traitement, souligne la dépêche.

Le consortium est financé par le Partenariat Europe – Pays en développement pour les essais cliniques, EDCTP, et le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation suisse, SEFRI. Sa direction scientifique est assurée par le Centre de recherche sur les maladies tropicales de Zambie, et le Global Health Institute de l’Université d’Anvers en Belgique en assure la gestion et la coordination. Le volet sciences sociales de l’étude est dirigé par l’Université de Kinshasa en République démocratique du Congo. L’Institut national de la recherche médicale (NIMR) de Tanzanie dirige l’analyse moléculaire, et MMV (Medicines for Malaria Venture) est chargé de la communication et de la diffusion des données générées par l’étude, indique la dépêche.

Outre les partenaires du Consortium, le Centre national d’élimination du paludisme en Zambie et les programmes nationaux de lutte contre le paludisme en République démocratique du Congo, RDC, et en Tanzanie joueront des rôles clés dans l’étude, en veillant à ce que les agents de santé soient prêts, en assurant la formation et en gérant la logistique dans les districts où l’étude sera menée, précise encore la dépêche0

Selon le dernier Rapport 2022 sur le paludisme dans le monde (https://apo-opa.co/3QZM2xP) de l’OMS, publié le 8 décembre 2022, on estime à 619 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde en 2021, contre 625 000 au cours de la première année de la pandémie à Covid 19. En 2019, avant la pandémie, le nombre de décès s’élevait à 568 000.

Notons que le nouveau consortium SEMA ReACT vise à combler le manque de données probantes sur l’utilisation d’une intervention initialement destinée à gagner du temps, suivi dès que possible par un traitement par voie orale lorsqu’un transfert rapide vers un établissement de santé n’est pas possible.

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