Sud-Kivu : De jeunes d’Uvira sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive

Sud-Kivu : De jeunes d’Uvira sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeune fille qui a eu pour thème cette année 2022 : « l’accès aux numérique par les jeunes filles et adolescentes, un moyen sûr d’accéder à l’information spécifique celle relative aux droits à la santé sexuelle et reproductive », l’organisation Cercle d’Échange pour le Développement des Jeunes dans la Région des Grands-Lacs, CEDEJ-GL, a dénoncé le samedi 22 Octobre dernier, la non-implication de certains parents dans l’éducation à la santé sexuelle et reproductive des jeunes en ville d’Uvira, province du Sud-Kivu à l’est de la RDC. C’était au cours d’une journée d’éducation et de sensibilisation.

Sensibilisation des jeunes d’Uvira sur la santé sexuelle et reproductive par le CEDEJ-GL (Photo droits tiers)

Ils étaient plus de septante jeunes garçons et filles des écoles et instituts supérieurs de la ville d’Uvira à être sensibilisés sur la santé sexuelle et reproductive. Pour CEDEJ-GL qui met les parents en première ligne pour cette éducation des adolescents, les jeunes doivent utiliser la nouvelle technologie comme un outil pouvant les former sur leurs droits sexuels pour qu’ils soient mieux informés dans ce domaine.

« La plupart des filles ne savent pas comment se comporter après avoir eu leurs menstrues, mais aussi elles utilisent le numérique pour se détruire et non pour leur éducation. Grâce à cette sensibilisation les jeunes filles et garçons seront capables de se former à travers l’internet. Entre autre comment assurer une hygiène menstruel comment prévenir les violences sexuelles etc.», a fustigé Aline Shuni, l’assistante au programme à CEDEJ-GL.

Pour cette activiste, les parents qui sont les premiers éducateurs des enfants n’éduquent pas les jeunes adolescents sur leurs droits sexuels suite aux us et coutumes rétrogrades. Aline Shuni appelle les parents à s’occuper de leurs enfants car le plus de ces adolescents gâchent toute leurs vie à cette période.

Il sied de noter que c’est depuis le 19 décembre 2011 que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré dans la résolution 66/170 le 11 octobre Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde. La Journée internationale de la fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l’autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains.

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