Le G7 enfonce à son tour le clou sur le Rwanda et le M23
Le sommet du G7, qui réunit sept puissances économiques du monde, s’est tenu du 15 au 17 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta au Canada. Ce, alors que l’agression rwandaise sur le territoire congolais, sous couvert notamment du M23, a atteint des proportions encore plus alarmantes avec des violences et autres violations depuis l’occupation de deux grandes villes Goma et Bukavu, de l’Est de la République démocratique du Congo, RDC. Et dans sa déclaration finale à l’issue de ce sommet, le G7 a vivement « condamné l’offensive du M23, soutenue par le Rwanda », en appelant clairement au « retrait du M23 et des Forces de défense rwandaises de toutes les zones contrôlées ».
Dans cette déclaration publiée en effet par les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis d’Amérique et le Haut Représentant de l’Union européenne, le sommet du Kananaskis au Canada a donné la position du G7 par rapport à plusieurs crises qui pintent en noir le tableau mondial aujourd’hui, dont en Haïti, au Venezuela, au Soudan et en RDC.
Au sujet de la RDC, les ministres des Affaires étrangères du G7 « ont condamné l’offensive du M23, soutenue par le Rwanda, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que les violences, les déplacements et les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui en ont résulté. Cette offensive constitue un mépris flagrant de l’intégrité territoriale de la RDC. Ils ont réitéré leur appel au retrait du M23 et des Forces de défense rwandaises de toutes les zones contrôlées. Ils ont exhorté toutes les parties à soutenir la médiation menée par la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe, à promouvoir la responsabilisation pour les violations des droits humains commises par tous les acteurs armés, y compris le M23 et les FDLR, et à s’engager en faveur d’une résolution pacifique et négociée du conflit, incluant la participation significative des femmes et des jeunes ».
A noter que cette déclaration du G7 vient après la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations-Unies prise il y a quelques jours et qui avait abondé pratiquement dans le même sens.
