Résolution des conflits : L’Angola ne désarme pas
Le ministre des Affaires étrangères, Téte António, a déclaré en début de semaine à Luanda que l’Angola restait fermement engagé dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique australe et sur tout le continent, rapporte une source sur place. Ce, alors que le sommet conjoint des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est, EAC, et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, SADC, a décidé d’accélérer le processus de paix en nommant un groupe élargi de cinq facilitateurs pour régler la crise dans l’est de la République démocratique du Congo, RDC.
La position de l’Angola a en effet été exprimée lors de la table ronde organisée à Luanda, à l’occasion de la célébration de la Journée de la Libération de l’Afrique Australe, marquée par l’un des affrontements les plus importants de la Lutte de Libération Nationale, la Bataille de Cuito Cuanavale.
À cette occasion, Téte António a réaffirmé l’engagement de l’Angola à renforcer la coopération entre les pays de la région, afin de promouvoir des projets stratégiques, d’accroître la libre circulation des personnes et des biens et de valoriser le potentiel économique, culturel et humain qui unit les peuples africains. De quoi favoriser le développement durable et inclusif des pays africains, en éradiquant la pauvreté, en réduisant les inégalités sociales et assurant la prospérité des générations présentes et futures.
Il sied de souligner que le sommet conjoint des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’EAC et de la SADC, a décidé d’accélérer le processus de paix en RDC en nommant un groupe élargi de cinq facilitateurs. Il s’agit des anciens présidents Uhuru Kenyatta (Kenya), Olusegun Obasanjo (Nigeria), Kgalema Motlanthe (Afrique du Sud), Sahle-Work Zewde (Ethiopie) et Catherine Samba-Panza (République centrafricaine), rapportent des médias citant un communiqué du sommet.
