Justice : Vers la condamnation de l’ancien DG de la SNEL Jean-Bosco Kayombo et ses co-accusés
Le ministère public a fait son réquisitoire dans l’affaire l’opposant à Jean-Bosco Kayombo l’ancien DG de la Société nationale d’électricité, SNEL, et ses codétenus. C’était lors de l’audience publique tenue lundi 20 février à la prison centrale de Makala devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
Six ans des travaux forcés ont été requis contre l’ancien Directeur général SNEL Jean-Bosco Kayombo et ses deux coprévenus, l’ancien directeur financier de cette société et la coordonnatrice chargée de suivi du placement des compteurs à prépaiement de la SNEL. Le ministère public a également requis l’interdiction d’exercer leur droit de vote après leur peine et d’accéder aux charges publiques et paraétatiques.
Au cours de cette audience, les parties civiles, en l’occurrence la République et la SNEL, ont plaidé pour la condamnation des prévenus et pour le dédommagement de la SNEL. Si Jean-Bosco Kayombo est l’accusé principal, les deux autres sont poursuivis pour participation criminelle, selon le ministère public. Ce qui préjudicie et appauvrit la SNEL, d’après son conseil, Me José Ilunga.
« Nous avons estimés que la commission des infractions qui est reprochée aux prévenus a eu comme conséquence l’appauvrissement de la SNEL dont son patrimoine s’en est trouvé diminué. Il en a souffert. À la juridiction du jugement, de se faire indemniser, de faire réparer les préjudices subis. Au-delà de ça, que les prévenus soient condamnés à des dommages et intérêts de l’ordre de 20 millions de dollars. Ils ont détourné beaucoup d’argent », a indiqué Me José Ilunga.
Il sied de noter concernant le montant présumé détourné, qu’il s’agit de sommes volées progressivement et à différents niveaux ; d’abord de 7 millions de dollars et 15 millions de rands (826 487,25 Dollars), ensuite plus de 200 mille dollars, puis 197 mille dollars, a expliqué Me José Ilunga. C’est le mercredi 22 février que la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe va recevoir les plaidoiries des parties prévenues.
La fin de cette histoire par le prononcé du jugement mettre à nu le complot dont l’actuel DG de la SNEL, Fabrice Lusinde, a risqué d’être une victime d’un système occulte de plus en plus décrié.
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