RDC-Etats généraux de la justice : Un cadre de concertation gouvernement-magistrature recommandé

RDC-Etats généraux de la justice : Un cadre de concertation gouvernement-magistrature recommandé

Les Etats généraux de la Justice en République démocratique du Congo, RDC, qui se tiennent à Kinshasa depuis le mercredi 6 Novembre 2024, continuent leur bonhomme de chemin. Ce vendredi lors de la troisième journée, procureur général près la Cour de cassation a recommandé la mise en place d’un cadre de concertation entre la magistrature et le gouvernement, selon une dépêche de l’Agence congolaise de presse, ACP.

 

Un cadre de concertation permanent  magistrature- pouvoir exécutif a en effet été recommandé lors de la troisième journée des états généraux de la justice à Kinshasa, afin de permettre l’examen conjoint de la politique criminelle du gouvernement de la RDC.

« J’ai parlé d’un cadre de concertation. Pour moi l’actuelle composition du bureau du conseil supérieur de la magistrature est une très belle composition. Par rapport au droit d’injonction du ministre de la justice, le cadre de concertation permanent permet aux uns, de la magistrature, et aux autres, du pouvoir exécutif, de voir ensemble comment se réalise la politique criminelle du gouvernement (…) Les maux de la justice sont énormes. Qu’est-ce qui a rendu la justice malade? C’est la question à laquelle doit répondre la session des états généraux de la justice. J’ai un thème bien précis. C’est le pouvoir judiciaire, concepts et controverses», a déclaré Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation, rapporte la dépêche.

 

Pour rappel, les travaux des États Généraux de la Justice congolaise organisés par le ministère de la Justice et Garde des Sceaux se tiennent durant huit jours, soit du 6  au 13 novembre 2024, avec pour thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». Inaugurées par le Président Félix Tshisekedi le mercredi 6 Novembre dernier, ces assises se tiennent au Centre financier de Kinshasa, avec la participation d’environ 3500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons.

SVP ! Aimez et Partagez
Pin Share
Translate »
RSS
Suivez par Email