Violences des femmes et enfants en RDC : Julienne Essange fait appel à l’Angola
La présidente de l’Association de Récupération des Femmes Victimes de Violences et d’autres actes perpétrés dans l’Est de la République Démocratique du Congo, RDC, a demandé le week-end le soutien de l’Angola en tant que porte-parole des femmes et des enfants congolais qui souffrent de la guerre, signale une source sur place.
C’est en effet à l’occasion de la rencontre que Julienne Essange a eu avec la ministre angolaise de l’Action Sociale, Famille et Promotion de la Femme, Ana Paula do Sacramento, dans les locaux de cette institution, à Luanda, que cet appel a été fait.
Se confiant à la presse, la présidente du Groupe des Femmes Congolaises Victimes de Violence a déclaré qu’elle avait demandé le soutien du Gouvernement angolais, en tant que président de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, CIRGL, pour promouvoir les rencontres et le dialogue entre les femmes, en vue de parler de la paix dans leur pays.
« L’Angola a tenu plusieurs réunions axées sur le genre, la famille et les droits de l’enfance et a récemment organisé la Conférence sur la région des Grands Lacs. C’est dans ce cadre que je suis venue solliciter votre soutien pour continuer à être la porte-parole des femmes et des enfants congolais qui souffrent de la guerre », a déclaré Julienne Essange.
L’activiste congolaise a également souligné que l’Angola est le pays qui facilite le processus de paix en RDC et assure la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, une organisation qui peut ouvrir la voie au rétablissement de la paix en République démocratique du Congo.
« C’est dans ce cadre, au sein de ce mécanisme régional, que nous souhaitons que l’Angola continue à nous apporter son aide », a-t-elle renchérit.
Pour sa part, la ministre angolaise de l’Action Sociale, Famille et Promotion de la Femme, Ana Paula do Sacramento, a déclaré que dans le cadre de l’Accord-cadre et de la présidence angolaise de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, l’appui demandé visait à réaliser une rencontre entre femmes angolaises et congolaises pour parler du processus de paix.
« La situation en RDC nous inquiète. Forts de l’expérience que nous avons déjà, nous travaillerons pour aider les femmes congolaises à parvenir à la pacification de leur pays », a-t-elle déclaré.
