Journée nationale de la Presse : L’ACOFEPE appelle le gouvernement à ériger un monument en mémoire des 22 journalistes assassinés en RDC
Dans un communiqué rendu public ce lundi 22 juillet 2024 et sous la signature de sa présidente Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite, ACOFEPE, appelle le gouvernement à ériger un monument dans la ville de Kinshasa en mémoire des 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo, RDC.
C’est en effet à l’occasion de la Journée nationale de la Presse célébrée le 22 Juillet de chaque année que cette organisation qui vise de revaloriser le statut de la Chevalière de la plume en RDC a publié ce communiqué ci-dessous repris en intégralité.
« À l’occasion de la journée nationale de la presse, célébrée chaque 22 juillet, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) appelle le gouvernement à ériger un monument dans la ville de Kinshasa en mémoire des 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo.
L’ACOFEPE souligne que ce plaidoyer est le seul moyen de soulager les peines des familles des victimes plongées dans le traumatisme et les inquiétudes sans réponse jusqu’à ce jour.
La création de ce monument servirait non seulement à honorer la mémoire des journalistes disparus, mais aussi à sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la liberté de la presse et les dangers auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier.
Ce plaidoyer est mené conjointement par ACOFEPE, le quotidien La Référence Plus, et les associations professionnelles des médias congolais. Ensemble, ils demandent au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’élever à titre posthume les journalistes assassinés au rang des Martyrs de la Liberté de la Presse.
L’ACOFEPE rappelle au Ministre de la Communication et Médias, ainsi qu’à son collègue des Droits de l’Homme, qu’ils devraient faire des efforts pour que la mémoire de ces journalistes soit honorée pour leur dévouement et sacrifice. Surtout, que leurs crimes ne demeurent pas impunis, conformément à la volonté du Chef de l’État exprimée le 3 mai 2023 à Kinshasa devant les professionnels des médias.
Par ailleurs, l’ACOFEPE lance un appel de soutien à tous les participants internationaux soutenant le respect des droits de l’homme et la liberté d’expression, afin qu’ils appuient cette initiative vulgarisée depuis plus d’une année.
Cette reconnaissance symbolique est essentielle pour rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’information et la vérité. »