CENI : Fayulu et Muzito déclarent la guerre aux confessions religieuses

Dans une déclaration rendue publique ce lundi 22 Mars 2021, Martin Fayulu et Adolphe Muzito qui tiennent le présidium de Lamuka, expriment leur farouche opposition par rapport aux récentes déclarations des confessions religieuses. Les deux coéquipiers déclarent pour cela « s’opposer par tous les moyens contre le statut quo inutile que ces confessions religieuses veulent imposer aux peuples ». Ce qui ressemble à une véritable déclaration de guerre.

Le samedi 20 Mars dernier, les confessions religieuses avaient échangé avec le Bureau de l’Assemblée nationale. A cette occasion, les deux parties avaient levé l’option d’amorcer l’examen de la proposition de loi portant modification de la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Plus encore et pour des raisons pratiques «  la plateforme des confessions religieuses demande à tout celui qui a l’ambition d’être candidat des confessions religieuses à la CENI, de déposer sa candidature auprès d’une seule confession religieuse de son choix, au plus tard le vendredi 9 avril 2021. À la plénière des confessions religieuses, les candidatures seront adoptées et présentées à l’Assemblée Nationale de façon consensuelle », précise un communiqué de cette plateforme publiée à la suite de cette rencontre. Une position controversée à la base de polémiques depuis au niveau de l’opinion.

Les représentants des confessions religieuses

Lamuka qui affirme avoir suivi avec grand étonnement ce message des confessions religieuses en rapport avec la désignation des membres du bureau de la Ceni, estime que la démarche cavalière de ces dernières est contraire à leurs enseignements de « construire le pays sur la base à l’amour, de la vérité et de la crainte de Dieu ».

Cette plateforme de l’opposition rappelle dans son communiqué entièrement repris ci-dessous avoir mis sur la table « une proposition de reforme de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni qui, de l’avis de plusieurs observateurs, permettra d’avoir une centrale électorale effectivement dépolitisée, indépendante et responsable ».

Pour certains analystes, il est reproché aux confessions religieuses d’avoir, à travers leurs récentes déclarations, donné l’impression de privilégier la désignation des animateurs de la Ceni à la place des reformes, jugées pourtant primordiales par une bonne partie des Congolais.

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