EPST : Le Système ALEF/EDUCATION sur la table de Tony Mwaba
Le Conseiller du Chef de l’Etat au Collège Education, Recherche Scientifique, Culture, Arts et Questions Religieuses, Lami Nzunzu José, a conduit ce mercredi 19 avril 2023, auprès du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, une équipe d’experts qui avait effectué la mission à Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis, pour suivre une formation sur le renforcement des capacités en système d’information, dans le but de comprendre le Système d’Application de ALEF/EDUCATION pour enseignement via l’outil informatique afin de commencer un projet pilote similaire en République Démocratique du Congo, RDC. C’est ce que révèle une dépêche.
Ce système consiste en effet à numériser l’enseignement en RDC, afin de permettre à chaque enseignant, chaque élève ou parent de disposer d’un compte authentique d’accès qui suis de près l’évolution de l’enfant à l’école tout comme à la maison, a expliqué le professeur Lami Nzunzu José, qui a été à son tour complété par Monsieur Emmanuel Diaka Niania, Chef de Division, Information à la DINACOPE.
De cette manière, l’enseignant doit avoir la matière précise, le sujet précis, la liste des élèves connectés, les outils pour la leçon, a expliqué Monsieur Emmanuel Diaka Niania avant de préciser que l’enseignant doit diviser les élèves en groupe et ce, suivant le niveau de performance. Il doit également récompenser les élèves selon leurs performances. Ainsi, les parents suivent les performances scolaires de leurs enfants et communiquent avec l’enseignement.
Ce système présente beaucoup d’avantages, a révélé Monsieur Emmanuel Diaka, notamment en ce qui concerne le learning : l’apprentissage rapide et autonome de l’élève, la mise à niveau de l’enseignant. En management : la gestion de la plateforme.
Autre avantage, il permet une communication entre l’élève, l’enseignant, le parent et le responsable du Ministère de l’éducation ; tandis que la plateforme permet à l’enseignant de connaitre et suivre le vrai besoin de l’élève, a-t-il poursuivi. Le Chef d’établissement peut connaitre les leçons trimestrielles en cours et terminés des différents niveaux et par classe. Et il est possible à l’Inspecteur scolaire de diagnostiquer le niveau de l’école et remonter le niveau qu’il soit au même niveau que les autres écoles, a conclu Monsieur Diaka.
En réaction, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, s’est dit très satisfait de ce projet qui vient rencontrer son souci, qui est, à côté de la gratuité de l’enseignement primaire, celui de relever la qualité de l’enseignement. Toutefois, il a émis les réserves quant à la fourniture en énergie électrique et surtout l’accès à l’Internet dans des milieux ruraux.
A cette préoccupation, la délégation du Conseiller du Président de la République, a indiqué que le projet a prévu l’installation des serveurs locaux et les tablettes fonctionnent en mode offline et en mode connecté.