La variole du singe déclarée urgence mondiale. La RDC pointée du doigt

L’Organisation de la santé, OMS, a déclaré mercredi la Mpox ou variole du singe une urgence mondiale de santé publique, la deuxième fois en deux ans que la maladie est classée comme urgence, en raison de l’épidémie en République démocratique du Congo, RDC, qui s’est propagée dans les pays voisins et aujourd’hui de cas signalés au-delà de l’Afrique, soit en Suède et au Pakistan d’après plusieurs sources.
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La Mpox a été annoncée en effet un jour après que le continent africain a admis qu’il était confronté à une urgence de santé publique. Plusieurs dirigeants du secteur, dont le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, préconisent clairement une réponse internationale coordonnée urgente en vue de mettre fin à ces épidémies, condition sine qua non pour sauver des vies.
Cette situation est d’autant plus inquiétante que de cas de Mpox ont été signalés ces derniers jours en Suède dans le continent européen et au Pakistan en Asie. Une illustration éloquente qui justifie encore plus combien la maladie est classée au niveau d’alerte le plus élevé sur « l’échelle » mondiale. De quoi accélérer la recherche, le financement et les mesures internationales, ainsi que la coopération pour contrôler la propagation de la maladie.
A noter que la Mpox a commencé à se propager en RDC de manière endémique, mais une nouvelle variante – appelée « Clade Ib » – semble se propager plus facilement après un contact avec des personnes infectées. Après la RDC, le variant s’est propagé aux pays voisins comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a prévenu l’OMS. Plus de 17 000 cas suspects de Mpox ont été détectés en Afrique cette année, entraînant la mort de 517 personnes. Selon les données rendues publiques du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, cela signifie qu’il y a une augmentation de 160 pour cent des cas par rapport à la même période en 2023. Actuellement, des cas ont été confirmés chez les enfants et les adultes, signale-t-on encore.