Le FCC réaffirme ses positions et préconise le dialogue avec Tshisekedi
La deuxième retraite politique du Front commun du Congo, tenue du 6 au 8 Novembre à Palm-Beach, a livré ses conclusions, par un communiqué final rendu public dans la soirée de ce dimanche 8 Novembre. Plusieurs des positions défendues par cette plateforme sont réaffirmées, tout en prônant un dialogue avec son partenaire Cach de la coalition au pouvoir. Un rassemblement qui se tient en pleine période des consultations, initiées et menées par le Président Tshisekedi depuis le lundi 2 Novembre dernier.
Tout est bien qui finit bien dans le somptueux et touristique site de Palm-Beach dans la commune de la Nsele, cadre qui a abrité la seconde retraite de la conférence des présidents des regroupements et partis politiques, élargie aux présidents des groupes parlementaires et groupes politiques du FCC. Mais contrairement à la retraite précédente tenue vers Kisantu dans le Kongo-Central, Joseph Kabila l’autorité morale du Fcc a brillé par son absence.
Dans son communiqué final lu par son coordonnateur Néhémie Mwilanya, le Fcc qui affirme suivre avec une particulière attention la démarche actuelle des consultations initiées par Félix Tshisekedi, souligne son ouverture au dialogue avec le Chef de l’État congolais, « mais plutôt dans le cadre des structures et mécanismes prévus par l’accord de coalition ».
Cependant, au-delà de cette ouverture au dialogue, la plateforme chère à l’ex président Joseph Kabila a saisi l’occasion pour réaffirmer ses positions qu’elle défend depuis un certain temps.
Au nombre de ces positions dont l’exhaustivité dans le communiqué de 3 pages ci-dessous repris, il y a notamment le refus de cautionner « aucune démarche tendant à la recomposition de la majorité parlementaire… » ainsi que de « reconnaître les nouveaux juges et encore les effets et actes qu’ils poseront ». Le Fcc se dit ne pas écarter « la possibilité des élections générales anticipées à tous les niveaux en cas de persistance de la crise. »
communiqué final page2
communiqué final page2
communiqué final page3
Pour certains analystes, le Fcc s’est clairement gardé d’allumer le feu surtout que la tension politique est alarmante et qu’il suffit d’un rien pour qu’il y ait embrasement dans le pays. Une attitude qui rejoint celle affichée par Tshisekedi dans son discours du 23 Octobre 2029, où il avait ouvert la voie aux consultations avec les personnalités sociales et politique représentatives. Reste à savoir si tout ceci est suffisant pour garantir la quiétude aux Congolais.
