Ballon d’or : L’Afrique encore niquée ! la Rdc inexistante !

La planète football entière a eu les yeux rivés vers Paris, la capitale française, où s’est déroulée lundi soir la cérémonie de désignation du Ballon d’Or 2021, une initiative du célèbre magazine français France Football. Et pour la septième fois, l’Argentin Lionel Messi a été couronné, devant le Polonais Robert Lewandoski, et l’Italien Jorginho, lequel complète le podium. Parmi la flopée de récompenses décernées aux meilleurs footballeurs de l’année, figure également le Prix Lev Yachine du meilleur gardien de but de l’année, qui a été décerné à l’Italien Gianluigi Donnarumma. A l’observation, l’Afrique est une fois de plus rentrée bredouille de ce gala. La Rdc n’en parlons même pas malgré toutes ses stars du football. On s’y est quelque peu habitués depuis quelques années déjà. Il devient une rengaine d’interroger au fil des éditions le choix de certains lauréats.

Pour cette édition 2021 en particulier, la désignation de Lionel Messi est bien loin de faire l’unanimité chez les analystes, tant il est vrai qu’il n’a pas été au top de la flamboyance qu’on lui connait. Celle du portier Donnarumma en tant que meilleur gardien de l’année l’est moins, lui qui était sur la balance avec le Sénégalais Edouard Mendy. Un vrai scandale selon plusieurs analystes, qui estiment que le gardien de Chelsea était le favori de la catégorie, et le méritait amplement bien plus que l’Italien, fort de ses performances sur toute l’année.

L’ancien Rennais a en effet vécu une année exceptionnelle, marquée par un titre de champion d’Europe des clubs avec Chelsea, de vainqueur de la Supercoupe d’Europe, de meilleur gardien de la Champion’s League, de gardien UEFA de l’année, et détient par ailleurs le record de clean sheets en Europe la saison écoulée, soit 14 matchs sans encaisser le moindre but. Quant à Donnarumma, il a brillé le temps de l’Euro 2021, tournoi qu’il a remporté avec la Squadra Azzurra, avec la clé le titre de meilleur joueur et de meilleur gardien de la compétition. On s’est laissé dire que parmi les indices qui ont motivé le choix porté sur sa personne, figure le palmarès en sélection pour l’année concernée, et surtout l’aura médiatique.

Des arguments un tantinet légers. C’est en cela que nous partageons l’avis du consultant de la chaine Canal+, Habib Gueye, qui juge très fuyant de considérer que l’Euro comme la Coupe du monde impactent forcément sur les critères de choix en année « n », bien moins que la Copa America, et pas du tout avec la CAN. Et cette politique de deux poids deux mesures finit bien par révéler un soupçon d’injustice pour le continent. Samuel Eto’o Fils, Didier Drogba, Sadio Mané, Mohamed Salah, Riyad Marhez, André…, ont eux aussi rêvé de ces trophées qu’ils n’ont hélas, jamais eu le privilège de remporter, même au sommet de leur art.

Depuis la consécration du Libérien George Weah en 1995, tout se passe comme si l’Afrique avait été « blacklistée », et que c’en était terminé avec le rêve d’un deuxième trophée, finalement beaucoup très élitiste pour nos pauvres soldats africains. On a également la faiblesse de penser comme l’ancien Lion indomptable et héros du mondial 90 Roger Milla, que tout est mis en œuvre depuis Weah pour qu’aucun autre joueur africain ne décroche ce sésame. Sinon, comment comprendre que les meilleurs classements africains du Ballon d’Or depuis Mister George, restent d’injustes places de 4e pour Didier Drogba en 2007 et Sadio Mané en 2019 ; puis Samuel Eto’o en 2009 et Mohamed Salah en 2019 ?

Et à quand un Congolais avec toutes ses nombreuses stars du football à travers le monde ? Un rêve impossible ?

LesNews/Africafootunited

SVP ! Aimez et Partagez
Pin Share
RSS
Suivez par Email
Twitter
Visit Us
Follow Me
LinkedIn
Share