Congo : La présidentielle de Mars 2021 se fera sans le principal parti d’opposition

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale, UPADS, premier parti politique d’opposition au Congo Brazzaville a déclaré, par la voix de Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire, que ce parti se retire de la course à la présidentielle du 21 Mars 2021. C’est la conséquence  de l’annonce de la candidature du président sortant Denis Sassou N’Guesso laisse-t-on entendre au niveau de cette formation.

En effet, c’est à l’issue de la troisième session ordinaire du Conseil national de ce parti l’UPADS, tenue du 27 au 30 janvier à Brazzaville, que le plénum des membres de cette instance dirigeante a convenu de ne pas présenter un candidat à l’élection présidentielle du 21 mars. En substance, Pascal Tsaty Mabiala a déclaré : « L’élection présidentielle dont la tenue est imminente ne doit plus nous diviser comme par le passé. Nous avons unanimement décidé de ne pas y prendre part ni directement ni par candidat interposé ».

Ainsi, l’UPADS ne prendra pas part à l’élection présidentielle du 21 mars où le président sortant Denis Sassou N’Guesso, 77 ans, dont 36 au pouvoir, est en piste pour un nouveau mandat.

Pour rappel, l’UPADS reste l’unique formation de l’’opposition présente à l’Assemblée nationale dont le leader est Pascal Lissouba. Il avait remporté la première élection pluraliste organisée dans le pays en 1992 face à Denis Sassou N’Guesso, l’une des rares alternances démocratiques en Afrique centrale. En 1997, il avait perdu le pouvoir face aux forces de Denis Sassou N’Guesso.

Depuis 2002, le Congo est dans un cycle électoral régulier. Le Président Sassou N’Guesso sort toujours victorieux de ces joutes. Des victoires qui sont à chaque occasion contestées par le camp de l’opposition.

Reste à savoir quel impact le boycott de l’UPADS aura sur la dynamique déjà engagée de la présidentielle de 2021. Pour plusieurs d’analystes, l’UPADS qui était à l’origine redoutable machine électorale fondée sous l’impulsion charismatique du Professeur Pascal Lissouba, suite au renouveau démocratique post-conférence nationale souveraine, n’en est plus une aujourd’hui. Peut-être que le boycott est une des stratégies pensées au niveau de cette formation politique pour se refaire une santé populaire et médiatique. Pourquoi pas ?

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