Elections : Déplacés internes et des Congolais résidant à l’étranger dans le viseur de la Ceni
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, Denis Kadima a ouvert ce mercredi à l’Hôtel Memling de Kinshasa, les travaux de l’atelier d’échanges sur l’identification et enrôlement des déplacés internes et des Congolais résidant à l’étranger.
Il s’agit des réflexions approfondies sur les modalités pratiques et des dispositions à prendre pour identifier et enrôler les déplacés à l’intérieur du pays, mais aussi des compatriotes vivant à l’étranger.
Dans son allocution, Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la Centrale électorale, a affirmé que la CENI ne veut pas laisser les Congolais vivant à l’étranger ni les Congolais déplacés internes en dehors du processus électoral, d’où les deux volets de cet atelier : « volet enrôlement des Congolais déplacés internes et volet enrôlement des Congolais vivant à l’étranger ».
« Depuis l’adoption de son plan stratégique, la CENI ne navigue plus à vue. Elle travaille sur base d’une vision, à savoir le rebranding et des valeurs cardinales que sont la légalité, l’égalité, l’équité, la redevabilité », a lancé en substance la porte-parole de la Centrale électorale, avant d’ajouter : « Pour la première fois, après trois cycles électoraux, les Congolais de l’étranger vont participer à la direction des affaires publiques de leur pays », a-t-elle indiqué.
Prenant la parole à son tour, le Président Denis Kadima a précisé que ces échanges sont d’une importance capitale, étant donné que des vues seront harmonisées sur l’enrôlement des Congolais de l’étranger et les déplacés à l’intérieur du pays.
« Nous devons réfléchir sur la mission de repérage dans les 5 pays sites (Afrique du Sud, Belgique, Canada États-Unis et la France). Nous devons connaître la capacité d’accueil dans les Ambassades, la garantie de sécurité pendant les opérations, les modalités d’entrée du matériel informatique », a précisé Denis Kadima. Pour lui, il est temps d’obtenir des statistiques approximatives des Congolais concernés.
Au sujet des déplacés internes, « il y a un travail à faire en amont : les identifier, prévoir les lieux pour leur enrôlement et maîtriser tous les contours », a-t-il renchérit.