Le Congo et la BAD se réjouissent du renforcement de leur partenariat stratégique

La mission du Groupe de la Banque africaine de développement, BAD, effectuée du 24 au 28 février 2025 en République du Congo a a marqué une avancée significative dans le partenariat stratégique entre l’institution et le pays d’Afrique centrale. Ce qui a permis notamment d’ouvrir des perspectives pour la mobilisation de nouveaux financements en faveur des secteurs stratégiques, dont l’énergie, les infrastructures numériques et les routes, rapporte une dépêche d’APO Group citant une source de la BAD.
Cette mission, conduite par Solomane Koné, directeur général par intérim pour l’Afrique centrale, a en effet permis de consolider les bases d’une coopération renforcée pour accélérer la mise en œuvre des priorités nationales de développement.
À cette occasion, deux accords de dons ont été signés pour un montant total de 1,5 million de dollars américains afin de répondre aux défis énergétiques du Congo : le premier financement de 585 000 dollars, fourni par le Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire, permettra de réaliser des études de faisabilité pour l’aménagement hydroélectrique sur le fleuve Congo ; le second financement de 995 000 dollars, provenant du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique_(KOAFEC), renforcera la ligne d’interconnexion électrique entre Pointe-Noire et Brazzaville.
Dans le secteur du numérique, la visite du Data Center, actuellement en construction dans le cadre du projet de la Dorsale à fibre optique d’Afrique centrale du côté du Congo (« Central African Backbone », CAB), a mis en lumière les avancées technologiques du pays. Ce centre stratégique contribuera à l’amélioration de la connectivité nationale et régionale.
Il sied de souligner que la coopération entre la Banque africaine de développement et la République du Congo repose sur le Document de stratégie pays (DSP) 2023-2028, qui s’articule autour de deux axes prioritaires : le développement d’infrastructures durables pour renforcer les chaînes de valeur à forte potentialité́ de croissance, et l’amélioration du capital humain et de la gouvernance économique en appui à l’inclusion sociale.