« De Père et de Mère » : Le Cardinal Ambongo s’oppose. La BCC l’appliquait déjà depuis 2002…

« De Père et de Mère » : Le Cardinal Ambongo s’oppose. La BCC l’appliquait déjà depuis 2002…

La République démocratique du Congo, RDC, est secouée par une vive  polémique née du projet de Loi dit « Tshiani », du nom de son auteur, que le député national Nsingi Pululu a porté jusqu’à l’Assemblée nationale depuis le jeudi 8 Juillet dernier. Alors que l’archevêque métropolitain de Kinshasa a donné de la voix depuis Lubumbashi, il se révèle que cette disposition a déjà auparavant une sœur jumelle dans Loi de 2002 en rapport avec la Banque centrale du Congo, BCC.

Depuis que l’initiative de cette proposition de loi a été portée à la connaissance de l’opinion, c’est un concert des réactions qui sont enregistrées au jour le jour entre les « pour » et les « contre ». La plus récente des réactions est celle du Cardinal Fridolin Ambongo. Ce dernier  s’est en effet prononcé ce samedi 10 juillet à partir de Lubumbashi, au cours d’une homélie religieuse en présence entre autres du leader de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi. Dans sa déclaration, l’archevêque Métropolitain de Kinshasa s’est ainsi exprimé : « C’est pour moi l’occasion, du nom de l’Episcopat et du Peuple congolais, de stigmatiser le dangereux projet de loi sur la Congolité qui ne promet point la cohésion nationale tant souhaitée. Au contraire, elle est un instrument de l’exclusion et de la division ».

La proposition de loi dite « Tshiani » consiste à « verrouiller l’accès aux fonctions de souveraineté nationale notamment à la Présidence de la République, la Présidence du Sénat, l’Assemblée nationale, les ministères régaliens, l’armée et la police, l’administrateur de l’ANR, les hauts magistrats, etc. Donc, toutes ces fonctions régaliennes sont réservées exclusivement aux congolais… », explique en substance son initiateur Noël Tshiani Mwadianvita, en s’insurgeant contre le qualificatif de « Congolité » que certains attribue à sa proposition.

Toutefois, la Loi N° 005/2002 du 07 Mai 2002 relative la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la Banque centrale du Congo stipule en son article 40 (ci-dessous illustré) que « Nul ne peut être gouverneur de la Banque s’il n’est Congolais de père et de mère ».

Une donne sans nul doute qui renforce la position de ceux qui soutiennent le projet de loi « Tshiani ».

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