José Nawej, un vivant parmi les morts

José Nawej, un vivant parmi les morts

La nouvelle, éprouvante, a circulé jusqu’à se répandre telle une traînée de poudre. José Nawej n’est plus de ce monde. Des sources professionnelles et familiales qui ont confirmé cette disparition inopinée, ont parlé d’un décès qui est intervenu de manière soudaine vers 22h, au Centre médical de Kinshasa, à Kinshasa.

Editeur délégué du quotidien Forum des As, José Nawej était réputé pour sa plume soigneuse et sa culture générale pointue. Il fut l’un de pionniers de la presse écrite congolaise depuis plusieurs années. Sa perte laissera un grand trou dans la famille médiatique congolaise. José Nawej est et restera à jamais l’une des figures tutélaire de la presse, l’une des icônes emblématiques de la corporation journalistiques

Hommage d’un « disciple »

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi » (II timothée 4 : 7),  « Veni, vidi, vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu), « Aux âmes bien nées,… ». José Nawej, une grande plume rd-congolaise vient d’être brisée, un Mahatma (Grande Âme) de la presse rd-congolaise vient de s’éteindre… Sa perte, mieux, son départ -puisque, en vérité, il n’est pas perdu, entendu que le Journaliste, comme l’Artiste, ne meurt jamais-, a laissé un grand vide qui ne sera pas comblé de si tôt, tant au pays qu’à sa famille professionnelle et biologique.

Pour Bijou Ndjodji Bateko, une de plumes alertes de la presse congolaise, qui rend ici un hommage particulier à l’illustre disparu : « José Nawej est et restera à jamais un modèle pour moi, un maître d’école, un gourou dans profession journalistique. Ses éditos m’ont toujours donné le goût de me former et de me forger comme Éditorialiste. Le style de son écriture journalistique était on ne peut plus scripturaire, au point qu’il a toujours excité ma passion de scripteur… Plus d’une fois, j’ai eu l’honneur, le bonheur et le privilège de co-débattre avec lui, mon idole, dans le même plateau de télévision (RTVS1), sur les tribunes du Premier ministre honoraire Adolphe Muzito. C’est là que, pour la première fois, j’ai eu l’occasion de lui révéler, non sans bonheur partagé, qu’il était mon modèle. José Nawej parti, c’est une boussole que je viens de perdre en pleine forêt dense de l’éditorial. Heureusement que les morts ne sont pas morts, comme l’a si bien dit Diop! José Nawej est vivant parmi les morts. José Nawej vit encore et toujours dans mon cœur. Notamment à travers ses nombreux éditoriaux que je garde encore avec moi ».

SVP ! Aimez et Partagez
Pin Share
RSS
Suivez par Email
Twitter
Visit Us
Follow Me
LinkedIn
Share