La Rdc « berceau » du VIH/Sida en voie d’être le berceau du vaccin pour l’élimination de cette pandémie

Le groupe pharmaceutique américain Abbott annonce dans un communiqué publié récemment avoir découvert en RDC un groupe de 10457 patients séropositifs infectés par la pandémie, mais qui ne développent pas le sida et dont l’organisme parvient spontanément et durablement à contrôler la réplication virale. Ces « contrôleurs d’élite du VIH » comme ils sont désignés n’ont utilisé aucun traitement antirétroviral. Une découverte  de nature à rapprocher de nouveaux traitements susceptibles d’éliminer le VIH affirme-t-on dans ces milieux scientifiques.

En effet, des chercheurs respectivement d’Abbott, de l’université Johns Hopkins, de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, de l’université du Missouri-Kansas City et de l’université protestante au Congo, explique-t-on dans ce communiqué, ont constaté que la prévalence des contrôleurs d’élite du VIH était de 2,7 à 4,3% en RDC – par rapport à une prévalence de 0,1 à 2% dans le monde. A savoir que les « contrôleurs du VIH » sont des patients séropositifs infectés par la pandémie, mais qui ne développent pas le sida et dont l’organisme parvient spontanément et durablement à contrôler la réplication virale, maintenant le virus indétectable ou presque dans le plasma.

Ce qui est vital est que cette nouvelle recherche alimentera des études supplémentaires visant à comprendre cette réponse immunitaire unique. Les résultats de l’étude pourraient amener les chercheurs à se rapprocher de leur objectif de mettre fin à la pandémie de VIH en découvrant des liens entre la suppression naturelle du virus et les futurs traitements. Les recherches pourraient aussi conduire à la découverte d’un vaccin.

Concrètement, les échantillons de plasma, indique Abbot, provenant du travail de surveillance et des données collectées en 1987, 2001-03 et 2017-19 en RDC, qui abritent les plus anciennes souches de VIH connues, ont permis aux chercheurs d’écarter les faux positifs, le biais du site de collecte, la diversité génétique élevée et le traitement antirétroviral comme cause de numération virale non détectable chez 10 457 patients de 2017 à 2019. Les tests ARCHITECT® HIV Ag / Ab Combo d’Abbott et les tests m 2000 ™ RealTi me HIV-1 ont été utilisés dans l’étude pour détecter les anticorps anti-VIH et les fourchettes de charge virale respectivement chez les participants.

« Les origines de l’épidémie de VIH remontant à l’Afrique subsaharienne, en particulier à la RDC, cette région présente un intérêt particulier pour la communauté scientifique. Ces nouvelles découvertes des chercheurs et partenaires d’Abbott sont la continuation des efforts de chasse au virus qui ont conduit à l’identification d’une nouvelle souche de VIH en 2019 », indique le communiqué.

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